N° 103 - Mai 2024

Diagante, Teachwear et Exhalon : 3 start ups créées à l’UVSQ seront présentées sur le stand de l’Université Paris-Saclay, ainsi que l’IHU Prometheus. Des visites seront également organisées le 17 mai à l’OVSQ. 

L’Université Paris-Saclay sera présente lors de la 7e édition du Paris-Saclay Spring, l’évènement du territoire qui réunit les 16 et 17 mai 2024 sur le campus d’HEC Paris, à Jouy-en-Josas (Essonne), les acteurs de l’innovation, de la recherche et de la science. L’Université, ses membres fondateurs, partenaires et entités présenteront notamment aux visiteurs les dispositifs, lieux d’innovations et plateformes d’intérêts ainsi que des start-up issues de sa communauté. Rendez-vous sur le stand PS13 du village Paris-Saclay.
Concernant la présence de l'UVSQ, en particulier :

• Diagante, pour un diagnostic plus rapide
  Cofondée en 2020 par Martin Rottman, spécialiste en biologie médicale à l’hôpital Raymond Poincaré et professeur de microbiologie à l’UVSQ, Cécile Chevalier et Virginie Lebidois, Diagante est issue du laboratoire Infection et inflammation (2I – Univ. Paris-Saclay/UVSQ/Inserm) et de l’AP-HP. La start-up développe des dispositifs médicaux de diagnostic biologique in vitro, afin d’améliorer la détection des infections et de simplifier et accélérer l’émission d’un diagnostic. Son premier produit, TISSUtainer®, permet le transport et la conservation des échantillons solides, et préserve la vitalité des bactéries pour une meilleure extraction lors des analyses. Diagante permet ainsi de fournir des résultats plus rapides et des soins médicaux personnalisés à moindre coût.

• Teachwear, des vêtements connectés
  TeachWear est un projet financé par l’Agence nationale de la recherche depuis 2020 au travers du « LABCOM - LEMM ». Ce projet est issu d’une collaboration entre Pierre Blazevic, professeur des universités à l’UVSQ et Jean-Paul Carta, co-dirigeant de la PME CARTA-ROUXEL spécialisée en mécanique générale de précision. Tous deux sont membres du laboratoire Handicap neuromusculaire : physiopathologie, biotechnologies et pharmacologie appliquées (END-ICAP – Univ. Paris-Saclay/UVSQ/Inserm). Il s’agit du développement d’un vêtement instrumenté. Son objectif est de détecter et de prévenir les douleurs et troubles musculosquelettiques engendrés par les mouvements et les postures inadaptées que l’on a tendance à adopter au quotidien.
   
• Exhalon, la start-up du souffle
  Issue d'une collaboration de cinq ans entre l'hôpital Foch et la faculté de médecine de l'Université Paris - Saclay / Université Versailles Saint Quentin avec Stanislas Grassin-Delyle et José Alberto Lopez, Exhalon.io est la première startup à proposer la technologie de l’analyse de l’air expiré en temps réel pour la découverte de biomarqueurs. Elle met cette expertise à disposition des acteurs académiques et des entreprises du secteur de la santé pour la recherche et le développement de médicaments et dispositifs médicaux novateurs pour la médecine personnalisée. Exhalon.io propose ainsi une approche innovante et non-invasive pour le diagnostic, la surveillance des patients et la prédiction de la réponse aux thérapeutiques. Exhalon.io contribue à des programmes de recherche financés par les Programmes d'investissements d'avenir (PIA) et France 2030 et bénéficie actuellement de l’accompagnement d’IncubAlliance, l’incubateur deeptech de Paris-Saclay.
   
• L’IHU Prometheus, auquel contribue Exhalon, sera aussi représenté sur le stand UPSaclay.
  L’Institut hospitalo-universitaire (IHU) PROMETHEUS est un centre d’excellence scientifique dédié à la santé intégrant recherche, formation et soins, et porté par l’Université Paris-Saclay, l’UVSQ, le CEA, l’AP-HP, l’Inserm et leurs partenaires académiques, associatifs et industriels. Il a pour ambition de réduire de moitié, dans les dix ans, la mortalité et les séquelles causées par le sepsis, qui est une réponse inflammatoire disproportionnée de l’organisme face à une infection. La création de ce premier institut de rang mondial place la France en situation unique pour le développement de nouveaux tests diagnostiques et médicaments permettant une prise en charge personnalisée et innovante des patientes et patients atteints de sepsis.
   
• Une visite en petits groupes pour découvrir la plateforme d'Intégration et de Test de l'OVSQ
  Dans le cadre des circuits de l’innovation, découvrez de multiples facettes du développement d'instruments embarqués ou spatiaux pour l'observation de la Terre ou la planétologie. Venez découvrir nos installations pour l'assemblage et la validation de prototypes ou de spécimens innovants. Le 17 mai, de 14h à 15h30. Lieu : Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines / 11 Boulevard d'Alembert 78280 Guyancourt. Contact logistique : Marianne Bertherat / 01 80 28 54 84 / marianne.bertherat@uvsq.fr / Pierre Maso / 01 80 28 51 77 / pierre.maso@uvsq.fr

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> L'UVSQ à SPRING 2024

Lancé par Nina Sahraoui, chargée de recherche au laboratoire PRINTEMPS (UVSQ/CNRS), le projet GENDEREDCLIMATEMIG est un ERC Starting Grant, financé dans le cadre du programme cadre Horizon Europe.

1/ En quoi consiste le projet GENDEREDCLIMATEMIG ?
« Il s’agit d’un projet en sciences sociales qui propose une approche qualitative au carrefour des études migratoires et des études de genre. L’objectif est de s’intéresser d’une part au poids relatif des facteurs environnementaux dans les migrations parmi tous ceux qui peuvent s’imbriquer, par exemple les facteurs économiques, politiques et sociaux, et d’autre part à la question de la gouvernance des migrations environnementales à différents niveaux. 
Les collaborations lors de ce projet hébergé au laboratoire PRINTEMPS comprennent les partenaires académiques des pays dans lesquels les enquêtes seront menées, et des réseaux académiques comme IMISCOE dans le champ des études migratoires ou le Environmental and Climate Mobilities Network. »

2/ Comment se structure ce projet ?
« La structuration du projet se fait autour de quatre enquêtes qualitatives. Tout d’abord, ce sont trois cas d’études qui seront réalisés autour des migrations : de l’Honduras et du Guatemala vers le Mexique ; du Mali et du Sénégal vers le Maroc ; de l’Indonésie et du Bangladesh vers la Malaisie. La quatrième étude sera transversale et concernera la gouvernance transnationale des mobilités climatiques. 
À ce jour, il n’existe pas, en droit, de statut de migrant ou de réfugié climatique. En conséquence, les catégories administratives et statistiques disponibles ne permettent pas de rendre compte de toutes les formes de mobilités. 
L’Observatoire des Déplacement Internes (IDMC) dispose de données autour des mobilités à l’intérieur des États, mais ne collecte pas de données concernant les migrations internationales. Certes l’on constate que de nombreuses migrations se font au plus proche. Mais se pencher sur la question de l’articulation entre ces mobilités internes et les migrations internationales parait de plus en plus nécessaire.
Une spécificité de ce projet c’est par ailleurs de déployer une analyse genrée, d’éclairer les dynamiques de genre dans les parcours migratoires en prenant en compte qui part et dans quelles conditions et comment les violences de genre s’articulent avec les facteurs environnementaux de la migration. Pour rappel, au niveau mondial une personne migrante sur deux est une femme (48%) et ce depuis plusieurs décennies. »

3/ Quelles sont les étapes du projet ?
« Le projet est financé sur cinq ans. Le projet réunit une gestionnaire de projet (valorisation et communication) en la personne d’Itziri Gonzalez Barcenas, ainsi qu’une équipe de postdoctorants recrutés pour mener les enquêtes à partir de septembre 2024 et préparer des publications.
La dernière année du projet sera consacrée aux travaux de restitution auprès des personnes ayant participé à ces recherches, suite à la mise en place de méthodologies participatives, et à la formulation de recommandations et de préconisations pour les politiques publiques et la gouvernance transnationale autour de ces questions. »

Couperin a récemment signé un accord transformant avec Elsevier pour 2024-2027
D'un montant de 33 millions d'euros, il permet aux établissements de l'ESR d'accéder à la lecture, la publication et l'archivage des articles scientifiques. Le marché inclut une licence nationale pour 2 281 revues, ainsi qu'un service de publication en accès ouvert immédiat sans frais pour près de 2 480 titres, couvrant plus de 11 000 articles par an. Les revues non éligibles à cette possibilité de publication sont soumises à des frais optionnels, avec une remise de 10 %. En outre, l'accord prévoit l'archivage des contenus sur les plateformes nationales Panist et Istex, avec des droits étendus de text mining pour les données de 2014 à 2023.
Malgré l'intérêt de ce type d'accord pour faciliter la publication en Open Access, la DBIST rappelle qu'il ne s'agit pas d'un accord gratuit mais de la continuité de la stratégie des éditeurs scientifiques de s'adapter aux nouvelles pratiques de recherche et de publication. L'accord ne remet pas en cause la position dominante des majors de l'édition, et continue à maintenir l'université sous la dépendance de l'édition scientifique. L'Université Versailles Saint Quentin soutient donc cet accord, tout en soulevant des réserves. Nous recommandons aux chercheurs d'opter en priorité pour la "subscription", tout en continuant à déposer leurs articles dans HAL pour valoriser leurs travaux et limiter les risques de hausse tarifaire à long terme.
En savoir +
> Licence nationale sous la forme d’un accord global de lecture et publication en accès ouvert est négociée par Couperin pour les revues ELSEVIER
> Site de la bibliothèque
Contact : Arthur Guezengar ; arthur.guezengar@uvsq.fr

Tournée Art et Sciences pour Volting
Enrichi de son séjour au Japon, Volting s'apprête à s'envoler du 23 au 31 mai 2024 au Québec, puis du 25 juin au 3 juillet 2024 en Afrique du Sud, avant de revenir sur ses terres d'origine dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques, le 3 août 2024 à SQY, les 7 et 8 septembre 2024 à Versailles.

Rwanda 1994 : traces du génocide des Tutsi
À l’occasion de la trentième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, le réseau international de recherche RwandaMAP et la Contemporaine, bibliothèque, archives, musée des mondes contemporains, présentent l’exposition itinérante “Rwanda 1994 : traces du génocide des Tutsi” du 14 mai au 12 juillet à la Contemporaine, avec le soutien de l’Institut français du Rwanda, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Maison des sciences de l’homme Paris-Saclay. Coordonné par les commissaires de l’exposition, Rémi Korman et François Robinet, enseignant-chercheur au CHCSC et directeur de la Graduate School Humanités - Sciences du patrimoine, il réunira les contributions de chercheurs francophones et anglophones, notamment rwandais.

Innovation, intelligence collective et résilience des organisations de santé
Dans le cadre de ses activités pédagogiques et de recherche, l’ISM-IAE organise le mardi 14 mai prochain une conférence sur le thème : « Innovation, intelligence collective et résilience des organisations de santé », animée par le Dr. Aline Courie-Lemeur, Maître de conférences HDR.

Conférences One Health et Santé globale
Les deux prochaines conférences auront lieu le mardi 21 mai 2024 en présentiel à l'UFR Simone Veil-Santé.
15h - 17h : Les données de santé humaines et animales
17h - 19h : Financer les systèmes de santé, la protection envers les plus faibles

Conférence Univers-Cité avec Mathieu Da Vinha
Pour sa deuxième conférence "Univers-Cité", l'UFR Simone Veil - Santé et le Docteur Philippe Charlier accueillent le mercredi 22 mai prochain à 18h, Mathieu Da Vinha, directeur scientifique du Centre de Recherche du Château de Versailles "Rois de France : secrets d'un corps de la naissance à la mort". Sur inscription

Changer le monde. Engagement et littérature du réel
Ce colloque est organisé les 23 et 24 mai 2024 par Aurélie Barjonet, enseignante-chercheuse au CHCSC et Ivan Jablonka (Université Sorbonne Paris Nord), avec le soutien de la Graduate School Humanités - Sciences du Patrimoine de l'université Paris-Saclay.

Sollicitations pour interventions à la maison centrale de Poissy
Dans le cadre de sa programmation de 2024-2025, la maison centrale de Poissy recherche des scientifiques motivés par la diffusion de connaissances scientifiques en milieu carcéral et intéressés par des rencontres scientifiques. Ces rencontres scientifiques qui ont démarré en 2018, consistent en une présentation d’une heure environ par un scientifique suivie de discussions. Elles se déroulent le vendredi avec une fréquence d’une fois par mois dans la bibliothèque de la maison centrale. Ces moments sont très attendus, interactifs et participatifs.
Les interventions concernent des thèmes scientifiques très variés : Biologie, Médecine, Archéologie et aussi, la Cosmologie et l’Astrophysique, ces deux disciplines ayant le plus succès auprès du public de la maison centrale de Poissy.
Contact : Daniele Lacasa ; daniele.lacasa@orange.fr

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Annelise Gounon-Pesquet, Chargée de communication scientifique
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