Atelier dans le cadre du projet PREFER

Local terminal risk as an analogue of existential risk: theoretical and empirical dimensions

Lié intimement au projet PREFER (ERC AdG 2021)*, coordonné au sein du laboratoire CEARC rattaché à l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ) et à l'Institut Pierre-Simon Laplace (IPSL), cet atelier propose d'explorer comment des situations locales, non occidentales, de terminalité peuvent informer les débats scientifiques sur l’humanité, sa nature plurielle, et les menaces qui pèsent sur elle. Il s’agit d’élargir les délibérations sur le risque existentiel.

On nomme "situations de terminalités locales", les situations où les communautés voient leurs modalités d’existence bouleversées au point que certains membres expriment le deuil (parfois potentiel) de leur façon d’être au monde.
On nomme risque existentiel les risques associés aux aléas qui menacent le potentiel de l’humanité de façon pangénérationelle, que l’espèce humaine disparaisse ou que l’espèce humaine ne soit plus en mesure de réaliser le potentiel qu’on lui prête.
La question centrale de l’atelier est donc celle de réconcilier les échelles entre les formes plurielles d’humanités locales  et l’Humanité; de conceptualiser une lutte contre la fin de l'Humanité en acceptant la nature pluriverselle de l’expérience humaine.

*Membres du projet :
- Ha Bui Thi Minh
- Charlotte da Cunha
- Clara de la Hoz
- Chloé Dhaille
- Natalia Doloisio
- Jeanne Gherardi
- Kuluk Helms
- Anne-Laure Legendre
- Jean-Michel Huctin
- Yorghos Remvikos
- Tanguy Sandré
- Baptiste Salmon
- Jean-Paul Vanderlinden (investigateur principal)
- Zhiwei Zhu