Vous êtes ici : UVSQ RechercheActualités de la recherche | Innovation
- Partager cette page :
- Version PDF
Le projet GENDEREDCLIMATEMIG en 3 questions
le 5 avril 2024
Publié le 5 avril 2024
Lancé par Nina Sahraoui, chargée de recherche au laboratoire PRINTEMPS (UVSQ/CNRS), le projet GENDEREDCLIMATEMIG est un ERC Starting Grant, financé dans le cadre du programme cadre Horizon Europe.
1/ En quoi consiste le projet GENDEREDCLIMATEMIG ?
« Il s’agit d’un projet en sciences sociales qui propose une approche qualitative au carrefour des études migratoires et des études de genre. L’objectif est de s’intéresser d’une part au poids relatif des facteurs environnementaux dans les migrations parmi tous ceux qui peuvent s’imbriquer, par exemple les facteurs économiques, politiques et sociaux, et d’autre part à la question de la gouvernance des migrations environnementales à différents niveaux.
Les collaborations lors de ce projet hébergé au laboratoire PRINTEMPS comprennent les partenaires académiques des pays dans lesquels les enquêtes seront menées, et des réseaux académiques comme IMISCOE dans le champ des études migratoires ou le Environmental and Climate Mobilities Network. »
2/ Comment se structure ce projet ?
« La structuration du projet se fait autour de quatre enquêtes qualitatives. Tout d’abord, ce sont trois cas d’études qui seront réalisés autour des migrations : de l’Honduras et du Guatemala vers le Mexique ; du Mali et du Sénégal vers le Maroc ; de l’Indonésie et du Bangladesh vers la Malaisie. La quatrième étude sera transversale et concernera la gouvernance transnationale des mobilités climatiques.
À ce jour, il n’existe pas, en droit, de statut de migrant ou de réfugié climatique. En conséquence, les catégories administratives et statistiques disponibles ne permettent pas de rendre compte de toutes les formes de mobilités.
L’Observatoire des Déplacement Internes (IDMC) dispose de données autour des mobilités à l’intérieur des États, mais ne collecte pas de données concernant les migrations internationales. Certes l’on constate que de nombreuses migrations se font au plus proche. Mais se pencher sur la question de l’articulation entre ces mobilités internes et les migrations internationales parait de plus en plus nécessaire.
Une spécificité de ce projet c’est par ailleurs de déployer une analyse genrée, d’éclairer les dynamiques de genre dans les parcours migratoires en prenant en compte qui part et dans quelles conditions et comment les violences de genre s’articulent avec les facteurs environnementaux de la migration. Pour rappel, au niveau mondial une personne migrante sur deux est une femme (48%) et ce depuis plusieurs décennies. »
3/ Quelles sont les étapes du projet ?
« Le projet est financé sur cinq ans. Le projet réunit une gestionnaire de projet (valorisation et communication) en la personne d’Itziri Gonzalez Barcenas, ainsi qu’une équipe de postdoctorants recrutés pour mener les enquêtes à partir de septembre 2024 et préparer des publications.
La dernière année du projet sera consacrée aux travaux de restitution auprès des personnes ayant participé à ces recherches, suite à la mise en place de méthodologies participatives, et à la formulation de recommandations et de préconisations pour les politiques publiques et la gouvernance transnationale autour de ces questions. »
« Il s’agit d’un projet en sciences sociales qui propose une approche qualitative au carrefour des études migratoires et des études de genre. L’objectif est de s’intéresser d’une part au poids relatif des facteurs environnementaux dans les migrations parmi tous ceux qui peuvent s’imbriquer, par exemple les facteurs économiques, politiques et sociaux, et d’autre part à la question de la gouvernance des migrations environnementales à différents niveaux.
Les collaborations lors de ce projet hébergé au laboratoire PRINTEMPS comprennent les partenaires académiques des pays dans lesquels les enquêtes seront menées, et des réseaux académiques comme IMISCOE dans le champ des études migratoires ou le Environmental and Climate Mobilities Network. »
2/ Comment se structure ce projet ?
« La structuration du projet se fait autour de quatre enquêtes qualitatives. Tout d’abord, ce sont trois cas d’études qui seront réalisés autour des migrations : de l’Honduras et du Guatemala vers le Mexique ; du Mali et du Sénégal vers le Maroc ; de l’Indonésie et du Bangladesh vers la Malaisie. La quatrième étude sera transversale et concernera la gouvernance transnationale des mobilités climatiques.
À ce jour, il n’existe pas, en droit, de statut de migrant ou de réfugié climatique. En conséquence, les catégories administratives et statistiques disponibles ne permettent pas de rendre compte de toutes les formes de mobilités.
L’Observatoire des Déplacement Internes (IDMC) dispose de données autour des mobilités à l’intérieur des États, mais ne collecte pas de données concernant les migrations internationales. Certes l’on constate que de nombreuses migrations se font au plus proche. Mais se pencher sur la question de l’articulation entre ces mobilités internes et les migrations internationales parait de plus en plus nécessaire.
Une spécificité de ce projet c’est par ailleurs de déployer une analyse genrée, d’éclairer les dynamiques de genre dans les parcours migratoires en prenant en compte qui part et dans quelles conditions et comment les violences de genre s’articulent avec les facteurs environnementaux de la migration. Pour rappel, au niveau mondial une personne migrante sur deux est une femme (48%) et ce depuis plusieurs décennies. »
3/ Quelles sont les étapes du projet ?
« Le projet est financé sur cinq ans. Le projet réunit une gestionnaire de projet (valorisation et communication) en la personne d’Itziri Gonzalez Barcenas, ainsi qu’une équipe de postdoctorants recrutés pour mener les enquêtes à partir de septembre 2024 et préparer des publications.
La dernière année du projet sera consacrée aux travaux de restitution auprès des personnes ayant participé à ces recherches, suite à la mise en place de méthodologies participatives, et à la formulation de recommandations et de préconisations pour les politiques publiques et la gouvernance transnationale autour de ces questions. »
Informations complémentaires