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Portrait : Roxanne Landais Hauser, étudiante et présidente de l’Association nationale des étudiants sages-femmes

Roxanne est étudiante à l’UVSQ en maïeutique. Elle fait une année de césure entre sa quatrième et sa cinquième année pour se consacrer à d’autres projets, notamment la présidence de l’Association Nationale des Étudiants Sages-Femmes (ANESF).

« J’ai un parcours associatif conséquent car cela me tient à coeur de pouvoir aider mes camarades et défendre la profession que je souhaite exercer. J’avais déjà pu m’engager au sein de différentes organisations avant mon entrée à l’université sur des sujets tels que l’écologie ou encore le droit des enfants. Arrivée en deuxième année de sagefemme, je suis devenue tutrice pour les étudiants et étudiantes de première année et je me suis également engagée au sein de l'Association des Étudiants Sages-Femmes de Paris Ouest en tant que chargée de mission prévention citoyenneté solidarité.

J’ai commencé à m’intéresser à l’ANESF et j’ai entendu parler des problématiques, événements et vie de cette association par des étudiantes plus avancées. Je voulais absolument y participer, ayant toujours aimé représenter les étudiantes et discuter des perspectives professionnelles, des sujets de santé publique. L’année suivante, j’ai été administratrice de l’ANESF pour l’UVSQ. Cela m’a permis de participer aux différents événements de l’ANESF et d’y représenter les étudiants de mon établissement au conseil d’administration, et lors des Journées Nationales des Étudiants Sages- Femmes. Lors de ma quatrième année, j'ai été chargée de mission communication pour l’ANESF et depuis juillet 2022, je suis Présidente de l’ANESF. J’ai alors décidé de prendre une année de césure pour me consacrer pleinement à ce poste passionnant.

Le réseau de l’ANESF, avec tous ses étudiants et étudiantes de différentes villes de France, avec leurs projets, leurs engagements et les valeurs que nous partageons en tant que futures sages-femmes, me permet de m’y épanouir et me donne envie d’y consacrer temps et énergie. C’est l’unique association représentant les sages-femmes en formation. Elle existe depuis 1987 et fédère plus de 4 000 étudiantes et étudiants de 33 établissements. Ses missions, pour n’en citer que quelques-unes sont de défendre leurs droits et intérêts et de participer activement à l’évolution de la formation et de la profession.

Mes missions de présidente sont assez transversales. Je m’attelle principalement à être un soutien pour le bureau national. Je coordonne les 24 membres du bureau sur les différents projets. J’ai aussi un rôle de représentation en collaboration avec la porte-parole pour discuter des problématiques et dossiers en cours. Je défends la voix des étudiants et étudiantes sages-femmes auprès de différents acteurs : députés, sénateurs, régions, ministères, établissements de formation… Enfin, j’ai un rôle de garante de la structure. Je m’assure de sa pérennité tout en gardant une réflexion sur l’évolution de celle-ci et la mise en place du nécessaire pour encourager l’engagement associatif et la démocratie au sein du réseau.

Cette expérience associative est très enrichissante. En me confrontant différemment aux problématiques des sages-femmes, j’ai une idée plus précise de la sage-femme que je veux devenir et du champ des possibles de ce métier. Personnellement, j’ai aussi pu faire des rencontres, avec des amitiés fortes et vivre des moments inoubliables. J’ai eu des opportunités uniques comme celle de suivre et participer au parcours d’adoption d’une loi, avec la navette parlementaire de la proposition de loi visant à faire évoluer la formation de sage-femme.

Ma césure me permet ainsi de me concentrer à 100% sur mon engagement associatif. L’année prochaine je pourrai, sans regret, me consacrer à mon diplôme de sage-femme, ce qui reste le but final ».