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Projet Polluscope : appel à volontaires pour mesurer la qualité de l'air

L'objectif de ce projet est de collecter des données renseignant sur l'exposition individuelle aux risques de pollution et l’effet sur la santé individuelle, en prenant en compte différents lieux tels que celui du travail, du domicile, des transports, et ainsi de générer des profils d’exposition.

Dans le cadre du projet de l'Agence nationale de la recherche (ANR) démarré en 2016, Polluscope recherche des volontaires pour participer à une expérimentation liée à l'exposition individuelle à la pollution de l'air. 
Si vous êtes intéressé, rendez-vous sur le site de Polluscope

Les conditions requises sont les suivantes :
  • avoir plus de 18 ans
  • travailler ou vivre dans l'une des 18 communes de Versailles Grand Parc
  • effectuer des déplacements de plus de 30 minutes par jour
Les volontaires seront équipés de capteurs qui permettront d'estimer leur exposition individuelle à la pollution atmosphérique.Une mini-tablette connectée leur sera fournie pour collecter la position GPS, transmettre les données par Internet et fournir des informations sur l'usage du matériel.

« Il s’agit d’une infrastructure de mesurage de cette exposition en personnalisé puisque les personnes portent des capteurs fournissant ces informations, précise Karine Zeitouni, porteuse scientifique du projet et enseignante-chercheuse au laboratoire DAVID - Données et algorithmes pour une ville intelligente et durable. Les données fournies sont donc très précises et permettent des recommandations selon les variations fines, contrairement aux cartes de pollution qui se basent sur des stations de mesure éparses. 
Projet pluridisciplinaire, notre laboratoire collabore entre autres avec le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE), Airparif en charge de l’observation de la qualité de l’air en Ile-de-France, l’Inserm avec une équipe mixte de Paris Sorbonne, université reconnue dans le domaine de l’expologie. Ce sont deux cents personnes qui seront observées lors de la campagne de mesures qui durera deux ans sur les cinq années du projet.
Outre la partie expérimentale consistant en la gestion des données via des plateformes dans le cloud, le projet pose des problèmes de recherche directement liés à la nature spécifique des mesures par capteurs mobiles. En effet, les données reçues massivement en continu n’ont de sens que si elles sont contextualisées, pour analyser qui est exposé à quoi, où et quand.  La prise en compte du contexte spatial et temporel est un des principaux verrous scientifiques ».
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