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Rebond pour le produit innovant EG110A
le 25 octobre 2024
Publié le 25 octobre 2024
En juin 2024, EG427 a obtenu l’IND, l’autorisation d’entrée en essais cliniques aux USA pour le produit innovant EG110A dans la vessie neurogène chez le patient blessé médullaire.
Ce jalon majeur qui marque l’entrée en étude clinique est l’aboutissement de plus de 10 ans de travail, démarré au sein du laboratoire END-ICAP à l’UFR Simone Veil-Santé de l'UVSQ, avec François Giuliano, Pierre Denys et Charles Joussain, et qui s’est poursuivi au sein d’EG427. « Nous allons ainsi pour la première fois utiliser des vecteurs herpétiques non-réplicatifs pour cibler des neurones, le tout dans une pathologie qui touche des millions de patients à travers le monde », explique Mikaël Contrastin, vice-président Stratégie et business Development.
Délivrée par la Food and Drug Administration, l'administration américaine chargée de la surveillance des produits denrées alimentaires et des médicaments, cette autorisation signe la perspective de tester sur l'humain la nouvelle thérapie dont les tests en laboratoire et sur des animaux se sont avérés concluants, en amont.
L’étape de l’enrôlement du premier patient aura lieu en janvier 2025
Au total, le recrutement de seize patients répartis sur quatre sites américains (Californie, Texas, Michigan, Pennsylvanie) est en cours d’activation.
Il s’agira de la première étude chez l’homme de ce candidat médicament, initiée en 2013 au laboratoire END-ICAP, par François Giuliano, Pierre Denys et Charles Joussain. Comme pour toutes les First in Human, il s’agira lors de cette étude de prouver l’innocuité du produit sur le patient d’une part, et d’en prouver son efficacité d’autre part.
En phase 1, l’étude impliquera des patients blessés médullaires qui constituent la première typologie de patients atteints de cette pathologie. Suivis à l’Hôpital de Garches (AP-HP Neurologie-Urologie) depuis 2013 dans le cadre du programme de recherche Elpis, ces patients bénéficieront de cet essai clinique.
Outre les patients blessés médullaires, le produit concernera les patients atteints de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et de maladies dégénératives.
À l’échelle mondiale, en thérapie génique, cela représente 1,9 million de patients potentiels rien que pour le traitement de la vessie neurogène.
[Style1;Focus]
EG 427 est la deuxième entreprise à amener en phase de développement clinique un vecteur non réplicatif dérivé de HSV-1 (nrHSV-1), avec une autorisation d’essai clinique (IND) obtenue de la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis en juin 2024. Il s'agira du premier essai chez l'homme d'un tel vecteur, ciblant les maladies des neurones sensoriels. Le produit, EG110A, est destiné au traitement de multiples maladies graves de la vessie, telles que la vessie neurogène (NDO) et la vessie hyperactive (OAB), et a le potentiel de constituer une amélioration majeure par rapport aux thérapies existantes, permettant de meilleurs soins pour les patients et des coûts moindres pour les systèmes de santé.
La plateforme unique de l'entreprise permet de générer des neurothérapies ciblées pour le traitement les maladies prévalentes du système nerveux périphérique et central. Ses vecteurs peuvent réaliser une transduction focale dans des régions spécifiques, puis une expression sélective des transgènes dans des sous-ensembles ciblés de neurones grâce au contrôle d'éléments de régulation sophistiqués. Avec une sécurité clinique démontrée et la possibilité d'administrer des doses répétées, la grande capacité d’emport des vecteurs nrHSV-1 permet des thérapies géniques efficaces à long terme, ou des approches tout-en-un d'édition de gènes.
Délivrée par la Food and Drug Administration, l'administration américaine chargée de la surveillance des produits denrées alimentaires et des médicaments, cette autorisation signe la perspective de tester sur l'humain la nouvelle thérapie dont les tests en laboratoire et sur des animaux se sont avérés concluants, en amont.
L’étape de l’enrôlement du premier patient aura lieu en janvier 2025
Au total, le recrutement de seize patients répartis sur quatre sites américains (Californie, Texas, Michigan, Pennsylvanie) est en cours d’activation.
Il s’agira de la première étude chez l’homme de ce candidat médicament, initiée en 2013 au laboratoire END-ICAP, par François Giuliano, Pierre Denys et Charles Joussain. Comme pour toutes les First in Human, il s’agira lors de cette étude de prouver l’innocuité du produit sur le patient d’une part, et d’en prouver son efficacité d’autre part.
En phase 1, l’étude impliquera des patients blessés médullaires qui constituent la première typologie de patients atteints de cette pathologie. Suivis à l’Hôpital de Garches (AP-HP Neurologie-Urologie) depuis 2013 dans le cadre du programme de recherche Elpis, ces patients bénéficieront de cet essai clinique.
Outre les patients blessés médullaires, le produit concernera les patients atteints de la maladie de Parkinson, de la sclérose en plaques et de maladies dégénératives.
À l’échelle mondiale, en thérapie génique, cela représente 1,9 million de patients potentiels rien que pour le traitement de la vessie neurogène.
[Style1;Focus]
EG 427 est la deuxième entreprise à amener en phase de développement clinique un vecteur non réplicatif dérivé de HSV-1 (nrHSV-1), avec une autorisation d’essai clinique (IND) obtenue de la Food and Drug Administration (FDA) des Etats-Unis en juin 2024. Il s'agira du premier essai chez l'homme d'un tel vecteur, ciblant les maladies des neurones sensoriels. Le produit, EG110A, est destiné au traitement de multiples maladies graves de la vessie, telles que la vessie neurogène (NDO) et la vessie hyperactive (OAB), et a le potentiel de constituer une amélioration majeure par rapport aux thérapies existantes, permettant de meilleurs soins pour les patients et des coûts moindres pour les systèmes de santé.
La plateforme unique de l'entreprise permet de générer des neurothérapies ciblées pour le traitement les maladies prévalentes du système nerveux périphérique et central. Ses vecteurs peuvent réaliser une transduction focale dans des régions spécifiques, puis une expression sélective des transgènes dans des sous-ensembles ciblés de neurones grâce au contrôle d'éléments de régulation sophistiqués. Avec une sécurité clinique démontrée et la possibilité d'administrer des doses répétées, la grande capacité d’emport des vecteurs nrHSV-1 permet des thérapies géniques efficaces à long terme, ou des approches tout-en-un d'édition de gènes.
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