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Retour d’expérience : mobilité Erasmus+ de formation du personnel

Laura Faucher, gestionnaire administrative et financière au sein du CHCSC, a effectué une mobilité de formation du personnel Erasmus+ fin mars. Elle a participé à la staff week de l’Université de Huelva, Espagne, dont le thème était leur participation à l’alliance universitaire européenne PIONEER. Voici son témoignage sur sa mobilité.

le 22 avril 2025

Publié le 22 avril 2025

Où avez-vous effectué votre mobilité de formation Erasmus+ ?

J’ai effectué ma mobilité Erasmus+ à l’université de Huelva, dans le sud de l’Espagne.
 

Quelles ont été les principales raisons qui vous ont motivé(e) à participer à une mobilité Erasmus+, et qu’en attendiez-vous ?

J'avais déjà fait une mobilité Erasmus étant étudiante et j’ai souhaité renouveler l’expérience, cette fois-ci en tant que personnel administratif. Mes principales motivations étaient de vivre une nouvelle expérience professionnelle à l’étranger et de découvrir le fonctionnement d’une université à l’échelle européenne. J’y ai vu une opportunité d’élargir mon champ de compétences et de connaissances, de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger avec elles sur leurs pratiques et façons de travailler. J’ai également souhaité participer à cette mobilité pour développer de nouvelles connaissances en termes de partenariat et de coopération internationale, dans le but de préparer, à l’avenir, un concours de catégorie A.
 

Avez-vous acquis de nouvelles compétences ou découvert des pratiques professionnelles inspirantes que vous pourriez réutiliser dans votre travail au quotidien ?

Tout d’abord, cela m’a obligée à pratiquer l’anglais ! J’ai donc pu m’améliorer sur ce point et cela m’a donné envie de reprendre des cours pour être davantage à l’aise avec cette langue. J’ai également eu des cours d’espagnol (niveau avancé) toute la semaine qui m’ont permis de retrouver une certaine fluidité. Or, je suis parfois amenée à échanger dans ces deux langues dans mon travail, car mon laboratoire est en réseau avec des partenaires internationaux.

Ensuite, j’ai découvert des pratiques dans le domaine de la coopération internationale et de stratégies d’internationalisation. La semaine fut notamment l’occasion de nous présenter le projet d’Alliance PIONEER et de comprendre l’importance d’une union européenne en matière d’enseignement mais aussi de développement durable et d’adaptabilité aux nouvelles technologies telle que l’IA.

Enfin, j’ai pu observer la façon dont toute la semaine a été gérée et organisée par les personnels du bureau international de l’université de Huelva pour accueillir l’ensemble des participants, tant sur les plans administratif et logistique qu’en termes de communication. Dans mon travail, je participe régulièrement à l’organisation d’événements scientifiques et je pourrai ainsi tirer profit de cette observation pour accompagner au mieux, à mon tour, les futurs participants d’un événement.
 

Quels aspects de votre séjour vous ont le plus marqué(e), que ce soit sur le plan professionnel ou personnel ?

Ce qui m’a plus marqué c’est la richesse des rencontres et des échanges que j’ai pu avoir au cours de cette semaine avec l’ensemble des participants. Nous étions une cinquantaine de personnels environ à participer à cette mobilité, tous statuts confondus (enseignants et personnels administratifs) et venant du monde entier. Il m’a semblé que nous n’étions pas seulement rassemblés et unis par le fait de faire partie d’une même communauté (celle de l’enseignement supérieur) mais avant tout par la volonté d’en apprendre plus les uns des autres, de former de nouveaux réseaux, de tirer profit du meilleur de chacun, aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan humain.
 

Comment avez-vous vécu le processus administratif lié à votre mobilité (candidature, organisation, démarches, accompagnement) ?

Les démarches ont été rapides et fluides. Je me suis d’abord renseignée auprès de la DIPRI sur les mobilités possibles en 2025, puis nous avons déterminé ensemble l’université d’accueil répondant le mieux à mes attentes. Un contrat a ensuite été établi entre l’UVSQ, l’université de Huelva et moi-même, permettant de fixer toutes les modalités du déplacement. J’ai été très bien accompagnée aussi bien du côté de l’UVSQ que du côté de l’université de Huelva, où mes interlocutrices se sont montrées disponibles et à l’écoute tout au long du processus.
 

Quels conseils donneriez-vous à un(e) collègue qui hésite à se lancer dans une mobilité Erasmus+ ?

Je lui dirais simplement de ne pas hésiter ! Il s’agit d’une expérience courte mais qui nous sort du quotidien et nous enrichit à tout point de vue.