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Discipline(s) : Lettres
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Littérature Comparée et Iconographie 1 et 3
Crédits ECTS | 3 |
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Volume horaire total | 18h |
Volume horaire CM | 18h |
Responsables
Pré-requis
Une Licence (Lettres, Lettres et arts, Lettres et littératures étrangères, Histoire, Espagnol, Anglais). Connaissances littéraires générales. Intérêt pour la littérature comparée, les rapports entre le texte et l’image, les études sur la lecture et le livre, le rapport entre littérature et iconographie, les figures mythiques et leur réinterprétation à travers le temps.
Objectifs
FIGURES MYTHIQUES AU SIÈCLE DE L’ILLUSTRATION
(autour de Princesses d’Ivoire et d’Ivresse et de La Mandragore de Jean Lorrain
Le XIXe siècle fut le siècle des imprimés qui consacra le terme "illustration" au sens courant d’image accompagnant un texte. Le phénomène de l’explosion de l’imprimé, qui imposa de nouveaux rythmes de lecture et un nouveau rapport au livre et au périodique, sera abordé dans ce séminaire à travers la fortune interprétative des figures mythiques réunies par Jean Lorrain dans son recueil de contes Princesses d’Ivoire et d’Ivresse (1902). Cet ouvrage, qui assemble plusieurs figures médiévales mais aussi modernes, surtout féminines, mais aussi masculines, connut une première réalisation magnifique partielle dans les pages de la Revue illustrée, magazine d’intérêt général dirigé par René Baschet, le futur directeur de L’Illustration, grâce à l’amicale entremise de Jérôme Doucet, bibliophile inventif, collectionneur et secrétaire de rédaction de la Revue illustrée pendant la période de publication de ces contes.
Le séminaire abordera la fortune fin-de-siècle de plusieurs de ces figures mythiques (Mélusine, Oriane, Cophetua et la mendiante, Blanche-Neige, la Reine des neiges etc.) en les liant à la circulation de l’imprimé, aux passages complexes et inventifs de la revue au livre, et en montrant comment les processus de lecture peuvent être enrichis par la présence de l’image, de la décoration et de la manipulation des objets dans l’espace de la librairie en forte mutation à la fin du XIXe siècle.
Le séminaire accompagnera également les étudiants dans la découverte de plusieurs matériaux de recherche et de réflexion nouveaux : la culture de l’imprimé, la lecture avec des images, l’objet-livre et ses problématiques, la comparaison entre supports et matériaux différents, les correspondances inédites et les documents d’archives.
Contenu

Jean Lorrain, personnage et auteur
Tendances actuelles de la recherche autour de Jean Lorrain
Spécificité de la démarche : littérature comparée et iconographie / Jean Lorrain et le livre
Statut de Princesses d’ivoire et d’ivresse et de La Mandragore dans l’œuvre
Matériaux de recherche : Revue illustrée, les Baschet, Jérôme Doucet

Réflexions sur la notion d’illustration : émergence et modifications
Comment lire les images fin-de-siècle ?
Démarche binaire texte/image : une approche suffisante ?

« La Princesse sous verre » : de la revue au livre et au coffret (Jean Lorrain et André Cahard)
à partir du 8 novembre : intervention programmée des étudiants aux séances
(programme indicatif, interventions à préciser en fonction des participants)

« La Légende de la fée Mélusine et du Chevalier Raymondin »
« La Légende d’Amadis et de la fée Oriane »

« La Princesse aux Lys rouges » et « La Princesse des Chemins »
Lorrain et Edward Burne-Jones, King Cophetua and the Beggar Maid

« Conte des Trois Duchesses », « La Princesse aux Oies », « La Princesse Ottilia »

« La Princesse au Sabbat »
« La Princesse Neigefleur »

Jean Lorrain, H. P. Dillon, Alfred Daguet et G. Conrad
« Neighilde » (H. P. Dillon)
« La princesse Mandosiane » (Alfred Daguet)
Attraits du grotesque, appel de la chanson (sur deux contes hors Princesses)
« La Reine Maritorne », « La Marjolaine » et les illustrations de G. Conrad

Séance centrée sur Jean Lorrain, La Mandragore, 33 illustrations de Marcel Pille (Paris : Édouard Pelletan, 1899)

N.B. prière aux étudiants de déposer leurs travaux écrits dans mon casier (Vauban, C 20, 6e étage, à gauche en sortant de l’ascenseur) avant 13h
Calendrier
Séminaire de 9 séances de 2 heures le vendredi,
16h-18h (du 11/10 au 13/12 2013)
Vauban, salle 525 (consulter le calendrier sur l’ENT).
16h-18h (du 11/10 au 13/12 2013)
Vauban, salle 525 (consulter le calendrier sur l’ENT).
Bibliographie
Jean Lorrain, Princesses d’ivoire et d’ivresse [1902], édition de Francis Lacassin, rééd. Le Serpent à plumes (éd. de proche).
Une bibliographie critique spécialisée sur les questions abordées par le séminaire sera indiquée au fur et à mesure des séances.
N.B. les versions illustrées des contes de Lorrain seront à consulter sur e-campus (accès réservé aux étudiants du séminaire)

http://gallica.bnf.fr/Search?ArianeWireIndex=index&p=1&lang=FR&q=revue+illustrée+baschet&x=0&y=0

http://archive.org/details/princessesdivoir00lorr

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8619671r.r=.langFR
Sur Jean Lorrain et le merveilleux find-de-siècle




Sur le livre illustré et le rapport texte/image











Contrôles des connaissances
Dans la mesure du possible, et selon le taux de fréquentation du séminaire, deux exercices permettent de valider ce séminaire ; ils comptent chacun 50% : le premier est un exposé bref (15 min) sur un des textes abordés au séminaire. Il peut porter sur les antécédents de la figure mythique concernée et son évolution, l’interprétation iconographique ou décorative, ou une comparaison entre le traitement de Jean Lorrain et d’autres traitements littéraires ou iconographiques. L’exposé insiste surtout sur la problématique à développer et les points de méthode, et dessine les axes du sujet. Il est discuté en séminaire par l’ensemble des participants.
Le second reprend soit le même sujet soit un autre analogue mais par écrit (dactylographié, selon les normes de recherche communes à tous). Il approfondit le sujet en tenant compte des remarques et de la discussion faite en séminaire.
Dans la mesure du possible, les sujets d’exposé peuvent s’établir en relation avec le sujet de recherche spécifique de l’étudiant, après discussion avec le responsable du séminaire.
Le second reprend soit le même sujet soit un autre analogue mais par écrit (dactylographié, selon les normes de recherche communes à tous). Il approfondit le sujet en tenant compte des remarques et de la discussion faite en séminaire.
Dans la mesure du possible, les sujets d’exposé peuvent s’établir en relation avec le sujet de recherche spécifique de l’étudiant, après discussion avec le responsable du séminaire.