Ce master de l'UVSQ est accrédité Université Paris-Saclay.
Les étudiants auront une inscription "Paris-Saclay" et recevront un diplôme de l'Université Paris-Saclay. Les enseignements seront situés sur les campus de l'UVSQ.
Vous trouverez plus d'information sur http://www.ssents.uvsq.fr/
Reconnaissant les apports de la santé publique sur l’étude des relations entre santé et environnement depuis de nombreuses années, le Master SSEnTS propose d’aller au delà, grâce à une lecture située des problèmes, en partant des défis tels qu’ils se présentent sur les territoires pour les populations qui y vivent, et qui ne sauraient être réduites à des données statistiques, portant sur des corps génériques. En somme, il y a une volonté de dépasser l’approche défensive de la gestion des facteurs de risque, un par un, pour aborder l’ensemble des déterminants de la santé, tous inter-reliés et potentiellement porteurs de déterminismes sociaux. En définitif, la santé environnementale serait l’étude des relations entre vivants et avec leurs milieux (une écologie), ce qui nous amène à des enjeux comme le climat ou la biodiversité :la santé dépendrait alors de l’adaptation au milieu, dans un rapprochement entre bien-être et résilience. Les interdépendances entre la santé des humains, des écosystèmes et des animaux (comme le suggère l’approche One Health) sont aussi abordées dans les enseignements. Toutefois, pour ne pas diluer les questions, la formation propose de se concentrer sur la santé et le bien-être des communautés humaines, tout en gardant des ouvertures vers des modes de coexistence plus apaisés avec les autres vivants. Le Master est fondé sur l’interdisciplinarité, comprise comme résultant de regards croisés (disciplinaires) sur des objets que l’on définit en commun. Les enseignements portent, sans exhaustivité, sur différentes disciplines partant de l’évaluation et la gestion des risques en santé environnementale, à des emprunts à l’écologie, ainsi qu’aux sciences humaines et sociales, pour couvrir les différentes dimensions des problématiques. Nous avons fait le choix de nous placer avant tout du côté des populations et communautés qui rencontrent des situations et épreuves difficiles, pouvant affecter leur santé et leur mode de vie. Le parcours défend une démarche critique, qui ne cherche pas, d’emblée, d’hypothétiques idéaux définis par la pensée, mais qui assume de tirer parti des leçons passées, et de chercher les voies possibles de changements. À travers la notion de transition, il s’agit d’inscrire les enseignements dans une perspective critique et de transformation, afin de réfléchir aux stratégies concrètes, situées, inscrites dans les territoires de vie, pouvant soutenir le bien-être que nous affichons comme un concept ouvert, reconnaissant la pluralité des manières d’être au monde et de faire sens de cette notion polysémique. Enfin, partant de l’idée que le bien-être de tous ne peut être atteint dans une société inégalitaire, le Master propose de porter son attention sur les situations d’inégalités et d’injustices, qu’elles soient sociales, environnementale ou de santé, avec l’intention d’explorer des stratégies et des leviers pour les réduire.